Projet éolien de Melleran Nord

Pourquoi ce projet

La commune de Melleran souhaitant implanter un parc éolien sur sa commune, a lancé un appel à projet en 2017. Wpd a été sélectionné, parmi d’autres développeurs.

Lors de cet appel à projet, wpd a pris plusieurs engagements pour pouvoir proposer le projet le plus qualitatif possible :

  • Engagement n°1 : éloignement des éoliennes de 750 mètres par rapport aux habitations.
  • Engagement n°2 : éloignement de 1 000 mètres strictes par rapport à l’église classée de Melleran.
  • Engagement n°3 : choix de la turbine la plus adaptée au site. Parmi les différents fabricants, wpd s’engage à s’électionner le constructeur qui respectera les meilleurs conditions, notamment d’un point de vue acoustique.
  • Engagement n°4 : implantation d’un maximum de 7 éoliennes.

Du temps a ensuite été consacré à déterminer une implantation en adéquation avec les besoins du terroir.

Aujourd’hui, c’est un projet de 5 éoliennes qui prend forme, conciliant paysage, biodiversité et foncier.

Le souhait de wpd a été, depuis le début du projet, de partager ces avancées avec la population locale. C’est pourquoi wpd s’est attaché à être présent et accessible à la population, notamment par la mise en place de plusieurs évènements, permettant à chacun de participer :  une permanence publique dès décembre 2018, puis une réunion publique en mars 2019. Une balade de restitution écologique a également été organisée en 2020, permettant de mettre en avant les résultats obtenus pars le bureau d’études écologique sur la zone de projet.

Le projet se situe sur la commune de Melleran, au Sud des Deux-Sèvres, sur la communauté de communes Mellois en Poitou.

Ce projet s’inscrit dans la continuité du parc de Melleran Lorigné Hanc La Chapelle Pouilloux (MLHCP), mis en service en 2015.

Deux zones dans la commune se situent à plus de 500 mètres des habitations (seuils réglementaires dans l’implantation d’éoliennes). Pour des raisons écologiques, il a été choisi de privilégier la zone située la plus au Nord de la commune.

Un projet intégré au territoire

La société wpd a commencé la concertation au stade du développement du projet. La communication sur ces événements s’est d’abord concentrée sur la commune de Melleran pour pouvoir s’étendre progressivement sur les communes limitrophes, à mesure que le projet se concrétise. Les événements étaient ouverts à tous les citoyens.

Dans le cadre du dépôt de dossier qui sera instruit par l’administration, une étude d’impact est toujours réalisée par un bureau d’étude indépendant. Celle-ci étudie le milieu naturel, le paysage, les milieux physique et humain. Tous ces éléments sont pris en compte dans la conception du parc, pour le choix de l’implantation des éoliennes et pour la mise en place de mesures d’accompagnement spécifiques.

Ecologie

Engoulevent d’Europe. Famille des Caprimulgidés. Ordre: Caprimulgiformes

Après l’étude du contexte écologique du site, des études de la nature environnante sont réalisées sur le terrain jusqu’à 2 km autour de la zone d’implantation potentielle des éoliennes. Tous les groupes sont alors étudiés : flore et habitats naturels, faune terrestre, avifaune (oiseaux) et chiroptères (chauves-souris). Pour la faune volante notamment, l’étude se déroule durant la totalité d’un cycle biologique des espèces, soit une durée d’un an. Pendant cette période, les écologues se rendent régulièrement sur le terrain selon un protocole scientifique précis, afin d’avoir une idée la plus précise possible des espèces présentes et de l’utilisation du site par les animaux.

A Melleran, la majorité du territoire est constitué d’habitats boisés
et d’habitats agricoles ouverts:

Les habitats boisés :

Ce sont des boisements d’arbres feuillus, principalement de châtaigniers jeunes et exploités. Ils abritent une grande partie de la faune locale qui vient s’y nourrir, s’y réfugier ou même s’y reproduire.

Les haies qui prolongent les boisements au nord forment des corridors de déplacement ou de chasse pour certaines espèces. Elles peuvent aussi être des postes d’observation pour les rapaces en chasse ou bien des abris pour la petite faune.

Haies et boisements forment des zones de refuge pour la biodiversité et de liaison avec les entités naturelles régionales.

Les habitats agricoles ouverts :

Busard cendré. Famille des Accipitridés. Ordre: Accipitriformes

Ils occupent la majeure partie du site et l’on peut aussi bien observer des parcelles de culture intensive que des prairies de fauche artificielles, pâturées ou bien encore quelques friches.

Moins riches en biodiversité, ces espaces de plaine plus ou moins intensément exploités par l’homme pour l’agriculture abritent des espèces de milieux ouverts telles que certains rapaces.

Bureau d’études : ENCIS Environnement

 

 

 

Afin d’obtenir une meilleure connaissance de l’environnement local et d’optimiser l’implantation de son projet éolien, wpd a fait le choix d’aller au-delà des exigences réglementaires en réalisant deux campagnes acoustiques : une campagne végétative (été 2019) et une campagne non végétative (hiver 2019).

7 points d’écoute ont été installés autour du projet de façon à obtenir des mesures représentatives de l’ambiance sonore tout autour du site.

Chaque sonomètre installé a enregistré le bruit ambiant sur une durée de 14 jours consécutifs.

Ces campagnes permettent de modéliser la contribution sonore des éoliennes, et ainsi d’adapter le fonctionnement du parc.

Bureau d’études : Sixense Engineering

 

Ce que dit la réglementation

  • À distance minimum obligatoire (500 m d’une habitation), une éolienne produit en moyenne 30 décibels, ce qui est similaire au niveau sonore dans un chambre à coucher.
  • Quand il y a déjà des sources de bruit dans l’environnement, comme la proximité d’une route, la loi protège le riverain, en limitant strictement la contribution sonore des éoliennes. Ainsi les parcs éoliens ne doivent pas ajouter plus de 3 dB la nuit et 5 dB le jour supplémentaires par rapport à l’ambiance sonore initiale.
  • À Melleran, wpd s’engage à respecter une distance de 800m avec les habitations les plus proches. wpd a mené une étude acoustique avec 7 micros et a donc recueilli des connaissances solides de l’environnement acoustique local.

 

 

La méthodologie

C’est un bureau d’étude en acoustique indépendant qui mène l’étude acoustique : nom du bureau d’études

  • Le bureau d’étude mesure d’abord le bruit ambiant initial dans différentes zones. Pour cela, il dispose des micros d’écoute à différents points dans plusieurs communes
  • Le bureau d’étude modélise ensuite la contribution du parc éolien grâce à des logiciels qui évaluent la propagation des ondes sonores.
  • ​Il calcule ainsi le futur niveau sonore ambiant aux différents points d’écoute, une fois le parc éolien installé.
  • Il rend son étude qui évalue les niveaux sonores maximum possibles dans les différentes zones. Ces résultats influencent l’endroit exact d’implantation des éoliennes et peut potentiellement entrainer des mesures de bridage pour respecter les seuils limite.

Paysage

L’installation d’éoliennes sur un territoire modifie la perception visuelle du paysage. Une étude approfondie est menée pour étudier les principales caractéristiques du paysage de la zone d’étude. Des photomontages sont réalisés pour orienter le choix de l’implantation afin que celle-ci présente la meilleure insertion visuelle possible.

Méthodologie des photomontages :

Pour l’étude paysagère, une quarantaine de photomontages a été réalisée, permettant de rendre compte de l’implantation du parc. Les prises de vues ont été sélectionnées et réalisées par un bureau d’études indépendant.

Toutes les photos ont été prises de façon à répondre aux prescriptions des documents de cadrage. Ce travail est réalisé lorsque les conditions météorologiques et l’orientation des rayons du soleil assurent des conditions de visibilité maximisantes. Le montage est effectué à l’aide d’un logiciel dédié à la réalisation des photomontages. Il prend en compte la situation topographique de la prise de vue de chaque photographie à partir des coordonnées précises des éoliennes, et permet ainsi  d’obtenir un résultat basé sur un angle horizontal de 120°.

Carte de localisation globale des photomontages



Les outils de la concertation